J'ai reçu après avoir publié les articles du F.P.F. une carte de membre actif de la Confrérie du Bocal.
La carte était glissée dans une jolie pochette et je n'ai à aucun moment imaginé que le tissu venait tout droit de l'imagination d'Esperluette. Vous pouvez aller sur son blog pour découvrir la technique employée.
Comme chaque année depuis 2021, Esperluette nous invite à concourir pour le Festival du Poisson Farceur.
Avant mes broderies, je vous montre ce que j'ai reçu de la part de Delphine, une jolie pochette "Petit poisson, deviendra grand", accompagnée d'une carte personnalisée brodée avec de jolis poissons d'avril, et même de quoi aller à la pêche.
Toujours passionnée par les avancées possible avec l’ordinateur je me suis lancée dans la découverte de l’I.A. - même les grands-mères s'y intéressent - et les réponses aux deux demandes faites pour faire voyager mes poissons me convenaient parfaitement.
Vous lirez l’histoire de Tarny et celle de Marco en cliquant sur leur prénom.
Bonne lecture et n’hésitez pas réagir dans les commentaires.
Dans les eaux paisibles du Tarn, vivait un poisson nommé Tarny. Tarny n’était pas un poisson ordinaire : il rêvait d’explorer les rivières et les mers lointaines, d’entendre le murmure des vagues océaniques et de découvrir un monde bien au-delà de sa tranquille rivière.
Un matin, alors que le soleil baignait le Tarn d’une lumière dorée, Tarny annonça à ses amis : « Je pars ! Je vais voyager jusqu’à Haine-Saint-Paul en Belgique ! » Ses amis le regardèrent, stupéfaits. « Mais Tarny, c’est si loin ! », dirent-ils. « C’est vrai, mais je ne peux pas ignorer cet appel de l’aventure », répondit-il avec détermination.
Et ainsi, Tarny plongea dans l’inconnu.
Il suivit le Tarn jusqu’à ce qu’il rejoigne la majestueuse Garonne, une rivière bien plus large et imposante. Là-bas, Tarny fit la connaissance d’un poisson-chat bavard qui lui prodigua des conseils précieux pour naviguer dans les courants plus forts. Avec sa nouvelle sagesse, Tarny traversa Bordeaux, émerveillé par la vie au-delà de l’eau.
En atteignant l’estuaire de la Gironde, le parfum salé de l’océan Atlantique éveilla en lui une excitation indescriptible. Il nagea courageusement dans les vastes eaux de l’océan, affrontant des vagues puissantes et croisant des créatures marines fascinantes. Il fit même un pacte avec un dauphin joueur, qui l’aida à retrouver son chemin lorsqu’il se perdait parmi les courants océaniques.
Après ce périple océanique, Tarny arriva dans la mer du Nord, plus froide et agitée. Les eaux étaient grises, mais son enthousiasme ne faiblit pas. « Plus que quelques rivières ! », se dit-il. En longeant la côte, il trouva enfin une entrée vers les canaux belges, où l’eau était calme et accueillante.
Enfin, après des jours de voyage et une myriade d’aventures, Tarny atteignit Haine-Saint-Paul. Il sentit une immense fierté. Sa détermination et son courage l’avaient mené là où peu de poissons de Marssac-sur-Tarn avaient osé aller. Là-bas, il raconta ses récits à d’autres poissons belges, qui l’écoutèrent avec fascination.
Tarny devint une légende, un poisson dont le cœur aventureux avait transcendé les eaux de son origine.
Il était une fois un poisson nommé Marco, originaire de Marssac-sur-Tarn. Marco n’était pas un poisson comme les autres – il rêvait de voyager au-delà des eaux tranquilles du Tarn. Un jour, il entendit parler d’un endroit lointain appelé Verrières-le-Buisson, une petite ville verdoyante où les ruisseaux murmurent et les étangs scintillent sous le soleil. Marco décida qu'il devait y aller.
Il entreprit un périple extraordinaire. Porté par le courant du Tarn, Marco traversa de magnifiques paysages, s’arrêta parfois pour admirer les cygnes et bavarder avec des carpes. Mais son chemin n'était pas simple – il dut trouver des passages secrets pour contourner des barrages et sauter dans des cours d'eau qui semblaient s'étendre à l'infini.
Au fil de son voyage, Marco rencontra des alliés : une libellule bavarde qui connaissait chaque cours d'eau, un héron sage qui lui enseigna la patience, et même un pêcheur bienveillant qui l'aida à traverser un canal dangereux. Ensemble, ils surmontèrent tempêtes et obstacles.
Quand Marco arriva enfin à Verrières-le-Buisson, il découvrit un étang magique entouré d’arbres centenaires. C'était tout ce qu'il avait imaginé, et plus encore. Son aventure avait non seulement fait de lui un explorateur, mais aussi un conteur. Les autres poissons du Tarn écoutaient, émerveillés, ses récits d'un monde au-delà des eaux connues.
Et ainsi, Marco vécut heureux, partageant ses histoires et inspirant d'autres poissons à rêver grand.
